Doctorat

Docteure : Mona Ghannad

Titre : Pratiques de reporting sous-optimales dans la recherche biomédicale

Encadrant·es : Patrick Bossuyt, Isabelle Boutron

Ecole doctorale : ED 393 Epidémiologie et Sciences de l’Information Biomédicale, Université Paris Cité

Date de soutenance : 09/07/2021

Jury : I. Spuls, F. Miedema, K.M. Smits, M. McInnes, G. Collins, M. Chalumeau, P.M.M. Bossuyt, I.Boutron

Résumé :

Des pratiques de recherche responsables et des rapports équitables sont un élément de l’intégrité de la recherche. Des articles publiés dans The Lancet ont illustré le problème du gaspillage à différentes étapes de la recherche englobant la conception, la conduite et le reporting. Étant donné qu’une grande partie de ce gaspillage est évitable, il est nécessaire d’élaborer et de mettre en œuvre des solutions. Parmi ceux-ci, une interprétation et une présentation précises des résultats dans les données publiées sont essentielles afin d’éviter de produire des études trompeuses et de gaspiller des ressources précieuses.
Le concept de « spin » a été étudié dans les communications scientifiques, défini comme une manière de rapporter, pas nécessairement intentionnelle, « qui ne reflète pas fidèlement la nature et l’étendue des découvertes et qui pourrait affecter l’impression que les résultats produisent chez les lecteurs », c’est-à-dire un moyen de déformer les rapports scientifiques sans réellement mentir.
L’objectif primordial de ce projet de doctorat était d’identifier et de documenter les pratiques de reporting sous-optimales dans les rapports publiés et de suggérer des stratégies privilégiées pour les surmonter. À travers les travaux de recherche présentés dans cette thèse, nous avons exploré trois sujets clés : (1) les pratiques de reporting sous-optimales, telles que la fausse représentation et la surinterprétation des résultats de l’étude (également connue sous le nom de spin) et la conception ou les méthodes d’étude inadéquates, dans le domaine du diagnostic/ études de biomarqueurs pronostiques et essais randomisés ; (2) une stratégie proposée visant à réduire les retombées en menant un essai collaboratif sur le terrain au sein du groupe d’édition BMJ (Londres, Royaume-Uni) ; et (3) d’autres aspects des pratiques de reporting sous-optimales et des défis liés à la publication et à la diffusion de la recherche biomédicale.
Nos travaux s’appuient sur un nombre croissant de publications de recherche sur les fautes et les mauvais comportements en recherche, communément appelés « pratiques de recherche douteuses ».

Lien de téléchargement de la thèse

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