Doctorat

Doctorante : Alizée Froeliger

Titre : Contexte obstétrical et risque d’état de stress post-traumatique en post-partum

Encadrants : Catherine Deneux-Tharaud, Loïc Sentilhes

Ecole doctorale : ED 393 Épidémiologie et Sciences de l’Information Biomédicale, Université Paris Cité

Promotion : 2022

Financement : salariée

Sujet de thèse 

Parmi les troubles susceptibles d’altérer la santé mentale maternelle en post-partum, l’état de stress post-traumatique (ESPT) a fait l’objet d’une attention croissante au cours de la dernière décennie. L’ESPT est défini comme l’exposition à un événement traumatisant ou stressant et la survenue consécutive de symptômes, tels que la reviviscence fréquente de cet événement, l’évitement persistant des stimuli qui y sont associés et l’augmentation des symptômes d’excitation. Il apparait à présent évident que l’ESPT peut survenir après l’expérience complexe de la grossesse ou de l’accouchement, même en dehors de situations obstétricales considérées à haut risque par les soignants (par exemple, naissance prématurée ou morbidité maternelle sévère). Cependant, la prévalence et les facteurs de risque obstétricaux de l’ESPT en post-partum ne sont pas suffisamment documentés dans des populations de femmes enceintes non sélectionnées. Parmi les facteurs de risque obstétricaux présumés, l’impact de certaines interventions n’est pas certain, notamment en ce qui concerne le déclenchement du travail et le mode d’accouchement. L’augmentation continue des taux de déclenchement du travail et de naissance par césarienne soulève des questions sur les conséquences psychologiques dans ces sous-groupes de femmes, dont l’expérience de ces interventions peut être spécifique et associée à des troubles anxieux. L’identification des sous-groupes à risque et de leurs déterminants pourrait guider une détection précoce ciblée de l’EPST en post-partum dans les maternités. Enfin, les trajectoires des EPST entre le post-partum immédiat et les semaines qui suivent sont peu documentées.

Les objectifs de cette thèse sont d’évaluer la prévalence et les déterminants de l’ESPT à 8 semaines après l’accouchement par césarienne, puis dans des sous-populations ciblées de femmes à risque telles que les primipares âgées et les femmes ayant eu un déclenchement du travail. Enfin, nous étudierons la prévalence et les déterminants des différentes trajectoires de l’ESPT (facteurs protecteurs ou aggravant du trouble) entre l’accouchement et la 8ème semaine du post-partum.

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