Doctorat

Financement de la thèse :

Mécenat Santé des Mutuelles AXA

Résumé/Sujet de la thèse :

Les inégalités sociales de santé sont particulièrement marquées pour l’obésité infantile. La prévalence plus importante du surpoids et de l’obésité dans les milieux défavorisés résulte notamment de contraintes économiques, de spécificités socio-culturelles et de modes de vie sous-optimaux. Cette thèse vise à mieux comprendre les mécanismes de construction de telles inégalités sociales chez le jeune enfant en ciblant les 1000 premiers jours (comprenant la grossesse et les 2 premières années de vie), période clé pour promouvoir des comportements favorables à la santé.

A partir de la cohorte de naissance ELFE (https://www.elfe-france.fr/), j’analyserai comment les profils multi-comportementaux des enfants dans les 2 premières années de vie expliquent le gradient social du surpoids entre 3 et 10 ans. Pour ce faire, je m’intéresserai tout particulièrement à différentes dimensions de la position socio-économique des parents et à leur statut migratoire. Puis, selon un modèle socio-écologique, j’identifierai les déterminants sociaux (structurels et individuels) associés à ces profils multi-comportementaux.

Cependant, les programmes universels de santé publique montrant une efficacité limitée auprès des populations défavorisées, il est nécessaire de développer des actions intégrant des leviers structurels pour renforcer leur pouvoir d’agir vis-à-vis des comportements de santé. C’est dans ce contexte qu’intervient l’essai contrôlé randomisé ECAIL (https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT03003117), une étude interventionnelle menée auprès de familles en situation de vulnérabilité sociale. Je répliquerai les analyses précédentes dans l’échantillon ECAIL afin d’affiner l’identification des facteurs de risque et protecteurs de l’obésité infantile, ainsi que des pistes de prévention adaptées.

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