Recherche
L’équipe d’Epidémiologie des cancers de l’enfant et de l’adolescent (EPICEA) appuie ses recherches sur les infrastructures d’observation, de recherche et de surveillance exceptionnels qu’elle a constituées, le Registre National des Cancers de l’Enfant (RNCE) et plus récemment la Plateforme d’observation des cancers de l’enfant (CCOP).
Ses recherches portent d'une part, sur les facteurs de risque des cancers de l'enfant, domaine que l'équipe développe depuis une vingtaine d'années, d'autre part sur le suivi à long terme après un cancer ou des tumeurs bénignes, domaine initié plus récemment avec la mise en place de la CCOP.
Etudes sur les facteurs de risque
La recherche des facteurs de risque des cancers de l’enfant est complexe. Une fois le diagnostic posé, les déterminants qui ont pu intervenir très tôt pendant la vie fœtale ou la petite enfance pour induire le cancer sont difficiles à retrouver. Si l’on peut progressivement mieux connaître les affections génétiques et les variants génétiques qui influencent le risque de cancer, il est beaucoup plus difficile de retrouver rétrospectivement les facteurs de risque liés au mode de vie, à l’environnement, ou à l’alimentation dans la mesure où ils ne laissent pas de trace connue et objectivable au moment du diagnostic. La rareté des cancers et leur diversité ajoutent à la complexité de cette recherche.
Pour cette raison, l’équipe utilise plusieurs approches complémentaires, avec des études basées sur l’interview des mères et des prélèvements de sang ou de salive (études ESCALE, ESTELLE, MOBI-KIDS), des études basées uniquement sur la connaissance des communes de résidence (études écologiques) ou sur la géolocalisation des adresses des patients et de témoins (GEOCAP, GEOCAP-BIRTH).
L’équipe travaille également dans des consortiums internationaux (CLIC, RADONORM) et contribue au consortium pluridisciplinaire PEDIAC.
Etudes sur le suivi après cancer
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont eu un cancer au cours de leur enfance. Ce cancer et son traitement ont pu laisser des séquelles à l’origine de handicaps et d’altérations de la qualité de vie, les traitements sont susceptibles d’induire des effets indésirables à long terme qu’il faut identifier et dépister. Pour améliorer la connaissance de ces effets et contribuer à la surveillance systématique de cette population, l’équipe a mis en place la cohorte COHOPER qui suit passivement les patients par les bases médico-administratives et suit par questionnaire les patients qui acceptent de répondre à cette sollicitation.
Coordonnées et localisation
Hôpital Paul Brousse – Bâtiment Leriche
16 avenue Paul Vaillant Couturier
F-94807 Villejuif Cedex
+33 1 45 59 50 37
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