École d’été internationale « Santé Publique » : du 02 au 13 juin 2025

Le Centre de Recherche en Épidémiologie et StatistiqueS (CRESS) et l’institut Paris Public Health (PPH) organisent leur première édition 2025 de l’École d’été internationale en santé publique à Paris du 02 au 13 juin 2025.

Cette école d’été internationale a l’ambition d’offrir un espace dynamique d’échanges avec des chercheurs et chercheuses de haut niveau en vue d’explorer plusieurs thématiques dans le domaine de la santé publique.

Vous souhaitez y participer ? Inscrivez-vous avant le 15 avril 2025 pour bénéficier d’une réduction tarifaire par module de 15 %. Les inscriptions seront toutefois ouvertes jusqu’au 19 mai 2025 (tarif plein à partir du 15 avril 2025).

Présentation des organisateurs de l’École d’été internationale:

Le CRESS est un centre de recherche en Épidémiologie et Statistiques de renommée internationale. Ses missions sont d’étudier et de comprendre les facteurs déterminant la santé des populations aux différents âges de la vie (de la conception au vieillissement), de développer des méthodes innovantes, de concevoir et d’évaluer des interventions pour améliorer les pratiques cliniques et les politiques de santé publique.

PPH est un institut de recherche qui met au cœur de son fonctionnement la pluridisciplinarité et l’interdisciplinarité afin de répondre aux enjeux majeurs de santé publique de notre société. En collaboration avec plusieurs autres instituts de recherche, PPH a pour ambition d’élaborer des connaissances dans le but d’améliorer la santé des populations humaines. Plus précisément, la recherche pluridisciplinaire au sein de l’institut PPH s’articule ainsi autour des trois axes suivants : vieillir en bonne santé, anticiper et accompagner les évolutions du système de santé à l’ère du numérique et de l’IA, et comprendre et réduire les impacts de l’environnement sur la santé. 

 

Paris public health

8 modules

Contenu :

  • Principes de l’inférence causale, formalisation des questions causales
  • Principales approches statistiques pour l’inférence causale des expositions ponctuelles
  • Principes de l’émulation de l’essai cible
  • Principales approches de l’émulation de l’essai cible ; études de cas
  • Outils statistiques pour l’analyse des essais cibles émules ; mise en œuvre pratique
  • Émulation d’essai cible pour des régimes dynamiques

Logiciel à installer au préalable :  R ou RStudio

Intervenant.e.s :

  • Viet-Thi TRAN, PU-PH en épidémiologie biostatisticien
  • Raphaël PORCHER, PU-PH en biostatistique
  • Gabriel BARON, Biostatisticien
  • Elodie PERRODEAU, Biostatisticienne

Langue d’enseignement : anglais

Durée : 15h

Tarifs :
Étudiant.e.s : 600 € (510 € jusqu’au 15 avril)
Établissements publics : 1050 € (893 € jusqu’au 15 avril)
Établissements privés : 1 350 € (1 148 € jusqu’au 15 avril)

Contenu :

  • Méthodes spécifiques en épidémiologie nutritionnelle, outils de recueil des données (enregistrements de 24h, questionnaires de fréquence, etc.), études de validation des R24 NutriNet-Santé, matching avec les données de composition, cours et atelier pratique
  • Méthodes de collecte des données d’activité physique et état des lieux des connaissance dans le domaine activité physique, sédentarité et santé, incluant nouveaux outils/capteurs et travail pratique avec port d’un accéléromètre
  • Construction de la preuve en nutrition de santé publique et contribution des grandes cohortes françaises : de SU.Vi.MAX à NutriNet-Santé
  • Profils nutritionnels / Nutri-Score comme ex. de politique publique de la recherche à l’action, et atelier pratique calcul du Nutri-Score
  • Diffusion auprès des publics (patient.e.s, citoyen.ne.s, professionnel.le.s de santé) : exemple du réseau NACRe : + exemple de la fresque de l’alimentation étudiante

Prérequis nécessaires : Bases en épidémiologie et santé publique. Non-experts en épidémiologie nutritionnelle.

Intervenant.e.s :

  • Emmanuelle KESSE-GUYOT, Directeur de recherche à l’INRAE, épidémiologie nutritionnelle
  • Cédric AGAESSE, Diététicien
  • Jérémy VANHELST, Maître de conférences en physiologie de l’exercice
  • Mathilde TOUVIER, Directrice de recherche à l’Inserm, investigatrice principale de la cohorte NutriNet-Santé, épidémiologie nutritionnelle
  • Chantal JULIA, Nutritionniste en santé publique et chercheuse senior en épidémiologie nutritionnelle
  • Bernard SROUR, Pharmacien et chercheur senior en épidémiologie nutritionnelle, Coordonnateur et membre du comité de pilotage du Réseau NaCRe
  • Alice BELLICHA, Maître de Conférences en épidémiologie nutritionnelle

Langue d’enseignement : français

Durée : 15h (les matins uniquement)

Tarifs :
Étudiant.e.s : 600 € (510 € jusqu’au 15 avril)
Établissements publics : 1 050 € (893 € jusqu’au 15 avril)
Établissements privés : 1 350 € (1 148 € jusqu’au 15 avril)

Contenu :

  • Mise en place d’essais interventionnels pragmatiques dans les rhumatismes inflammatoires chroniques : de la théorie à la pratique
  • Méthodologie dans la caractérisation de la physiopathologie des maladies auto-immunes et des rhumatismes inflammatoires chroniques : aspects environnementaux et génétiques
  • Améliorer le dépistage et la prise en charge des musculosquelettiques par l’Intelligence Artificielle
  • Méthodologie des études interventionnelles en chirurgie orthopédique

Audience cible :

  • Clinicien.ne
  • Chercheur/Chercheuse : master de recherche, thèse de sciences
  • Professionnel.le de recherche clinique académique ou industriel (méthodologiste, statisticien.ne, chef.fe de projet)

Intervenant.e.s :

  • Anna MOLTO, Rhumatologue, praticienne hospitalière en rhumatologie, épidémiologiste et chercheuse post-doctorale
  • Olivier FOGEL, Rhumatologue, praticien hospitalier en rhumatologie et chercheur
  • Yann NGUYEN, Maître de conférences en épidémiologie (maladies auto-immunes et des maladies systémiques), responsable du Centre de Référence des Maladies Lysosomales
  • Pierre Antoine JUGE, Rhumatologue et chercheur spécialiste de la maladie pulmonaire interstitielle associée à la polyarthrite rhumatoïde
  • Christian ROUX, PU-PH en rhumatologie, praticien hospitalier et chercheur en épidémiologie des maladies osseuses fragilisantes
  • Karine BRIOT, PU-PH en rhumatologie, praticienne hospitalière et  chercheuse en épidémiologie des maladies osseuses fragilisantes
  • David BIAU, PU-PH en chirurgie orthopédique
  • Baptiste BOUKEBOUS, Chirurgien orthopédiste et traumatologue et chercheur en épidémiologie

Langue d’enseignement : français

Durée : 12h

Tarifs :
Étudiant.e.s : 480 € (408 € jusqu’au 15 avril)
Établissements publics : 840 € (714 € jusqu’au 15 avril)
Établissements privés : 1 080 € (918 € jusqu’au 15 avril)

Contenu :

Cet enseignement est conçu pour présenter les outils et méthodes épidémiologiques appliqués au champ de la santé des femmes, des mères et des enfants. Pour chaque thématique, nous aborderons le recrutement des participants, la collecte des données (y compris sur le suivi, le cas échéant), ainsi que les principes de l’analyse de données et nous partagerons des exemples de recherches appliquées, issues de nos travaux. Enfin, nous discuterons des difficultés et biais potentiels et de l’impact pour la santé publique.

  • Surveillance des maladies pédiatriques avec les registres populationnels de santé
  • Recherches étiologiques en épidémiologie pédiatrique avec les études cas-témoins
  • Suivi des populations pédiatriques générales et spécifiques avec les cohortes
  • Etudes interventionnelles (interventions, tests diagnostiques)
  • Inégalités sociales de santé

A la fin du module, les participant.e.s seront  en mesure de :

  • Comprendre les concepts clés de l’épidémiologie maternelle et pédiatrique
  • D’identifier les outils et méthodologies épidémiologiques les plus appropriés pour surveiller et comprendre les déterminants de la santé dans ces populations
  • D’interpréter de manière critique les résultats des études épidémiologiques dans ce champ.

Prérequis nécessaires : Notions de bases en épidémiologie et biostatistiques

Audience cible : acteurs/actrices et professionnel.le.s travaillant ou intéressé.e.s par le champ de la santé des femmes, des enfants et des adolescent.e.s

Langue d’enseignement : français

Durée : 15h

Tarifs :
Étudiant.e.s : 600 € (510 € jusqu’au 15 avril)
Établissements publics : 1 050 € (893 € jusqu’au 15 avril)
Établissements privés : 1 350 € (1 148 € jusqu’au 15 avril)

Contenu :

Ce module de deux jours sera réalisé en collaboration avec Cochrane France. Il couvrira les méthodes des revues systématiques et des méta-analyses des interventions.

Plus particulièrement, nous aborderons les points suivants :

  • la formulation de la question de recherche (approche PICO), le développement du protocole (PRISMA-P), l’évaluation du risque de biais (ROB2), la synthèse des résultats par méta-analyse et l’interprétation des résultats à l’aide du cadre GRADE.
  • les risques et opportunités des outils d’IA pour accélérer les processus de revue.

Des exercices pratiques seront intégrés tout au long du module, avec une introduction aux logiciels existants tels que Covidence, Revman et GradePro.

Bien que l’atelier soit dispensé en anglais, il reste accessible aux non-anglophones, y compris les francophones.

 

Prérequis nécessaires : une compréhension de base des méthodes de recherche et des statistiques est utile, mais non obligatoire.

Le public cible :

  • Les étudiant.e.s diplômé.e.s et les chercheurs/Chercheuses en début de carrière
  • Les clinicien.ne.s (médecins, infirmiers/infirmières, professionnel.le.s paramédicaux) intéressés par la synthèse des preuves
  • Les décideurs et administrateurs/administratrices souhaitant intégrer des méthodes fondées sur des preuves dans la prise de décision

Logiciels à installer au préalable : Covidence, Revman and GradePro

Intervenante :

Isabelle BOUTRON, PU-PH en épidémiologie, Directrice du CRESS et du Centre français du réseau international et indépendant Cochrane

Langue d’enseignement  : anglais

Durée : 12h

Tarifs :
Étudiant.e.s : 480 € (408€ jusqu’au 15 avril)
Établissements publics : 840 € (714 € jusqu’au 15 avril)
Établissements privés : 1 080 € (918 € jusqu’au 15 avril)

 

Contenu :

Contexte : pour une condition donnée, plusieurs options thérapeutiques alternatives peuvent exister. La méta-analyse en réseau est une extension de la méta-analyse en paires qui permet de synthétiser simultanément les données issues de réseaux d’interventions. En combinant les informations directes et indirectes, elle permet d’éclairer toutes les comparaisons de traitements possibles, y compris celles pour lesquelles aucune comparaison directe n’a été réalisée.

Objectif : ce module porte sur le rôle des méta-analyses en réseau dans la recherche sur l’efficacité comparative des interventions en santé. L’objectif est d’examiner l’ensemble du processus d’une méta-analyse en réseau, depuis la planification et l’élaboration du protocole jusqu’au rapport final et à la publication du manuscrit.

À l’issue de ce cours, les participants seront en mesure de :

  • Comprendre le concept et les principes fondamentaux de la méta-analyse en réseau
  • Rédiger un protocole de méta-analyse en réseau
  • Comprendre et évaluer les hypothèses sous-jacentes à une méta-analyse en réseau
  • Interpréter les résultats d’une méta-analyse en réseau
  • Identifier les limites et les sources potentielles de biais au sein d’un réseau d’interventions
  • Évaluer de manière critique les résultats d’une méta-analyse en réseau

Prérequis nécessaires :

  • Les participants doivent avoir une bonne compréhension des revues systématiques et des méta-analyses, une connaissance de base en statistiques ainsi qu’une certaine expérience avec R.
  • Les participants ayant suivi le module 5 sur les revues systématiques et les méta-analyses de cette école d’été sont les bienvenus.

Public cible :

  • Étudiant.e.s diplômé.e.s et chercheurs/chercheuses en début de carrière
  • Clinicien.ne.s (médecins, infirmiers/infirmières, professionnel.le.s paramédicaux) ayant une bonne compréhension des analyses quantitatives et s’intéressant à la synthèse des preuves
  • Décideurs et administrateurs/administratrices souhaitant intégrer les méthodes de synthèse des preuves dans le processus décisionnel
  • Épidémiologistes, biostatisticien.ne.s et économistes de la santé intéressé.e.s par la synthèse des preuves.

Logiciel à installer au préalable : R (pour les sessions pratiques)

Intervenant.e.s :

  • Anna CHAIMANI, Chargée de Recherche à l’INSERM, Co-chair du groupe Cochrane sur les méthodes statistiques et du groupe Cochrane sur les méthodes de comparaison d’interventions multiples.
  • Theodoros EVRENOGLOU, Biostatisticien et chercheur post-doctoral (avancement des méthodes statistiques pour les méta-analyses en réseau

Langue d’enseignement : anglais

Durée : 12h

Tarifs :
Étudiant.e.s : 480 € (408 € jusqu’au 15 avril)
Établissements publics : 840 € (714 € jusqu’au 15 avril)
Établissements privés : 1 080 € (918 € jusqu’au 15 avril)

Contenu :

Ce module mettra en lumière l’importance d’une approche fondée sur le parcours de vie dans la recherche sur la santé au cours du vieillissement. La transition démographique, due à l’augmentation de l’espérance de vie, pose le défi de préserver la santé et l’autonomie des individus le plus longtemps possible.

Ce module introduira différentes perspectives sur l’épidémiologie du vieillissement :

  • L’augmentation de l’espérance de vie et son impact sur la santé et la qualité de vie des personnes âgées ;
  • Le fonctionnement physique et le concept de fragilité ;
  • Le fonctionnement cognitif, la maladie d’Alzheimer et autres troubles neurocognitifs ;
  • Le handicap et le concept de multimorbidité.

Le module présentera des outils pour mesurer ces différents concepts dans des cohortes populationnelles à travers des exercices interactifs, ainsi que les preuves issues de la littérature sur les facteurs de risque associés à ces enjeux du vieillissement. L’accent sera mis sur l’importance de mesurer à la fois les facteurs de risque et les marqueurs de ces états de santé dès le milieu de vie. À la fin de chaque session, une revue critique d’un article sera réalisée afin de discuter des biais potentiels pouvant affecter les études sur le vieillissement.

Prérequis nécessaires : connaissances en épidémiologie ou en santé publique

Intervenant.e.s :

  • Séverine SABIA, Directrice de recherche à l’INSERM en épidémiologie
  • Céline BEN HASSEN, Biologiste et biostatisticienne, chercheuse post-doctorale
  • Benjamin LANDRÉ, Chercheur post-doctoral en épidémiologie

Langue d’enseignement : anglais

Durée : 12h

Tarifs :
Étudiant.e.s : 480€ (408€ jusqu’au 15 avril)
Établissements publics : 840€ (714€ jusqu’au 15 avril)
Établissements privés : 1 080€ (918€ jusqu’au 15 avril)

Contenu : Ce cours introduira l’utilisation de méthodes statistiques dans le cas de données longitudinales. Le premier jour, après une introduction sur les différents types de données longitudinales, le cours traitera des modèles de survie et introduira les modèles multi-états. Le second jour sera consacré aux données répétées dans le temps pour l’étude de trajectoires temporelles en abordant les modèles mixtes linéaires et logistiques et les analyses de profils de trajectoires. A chacun des cours, une introduction aux modèles statistiques sera faite et des exemples concrets seront abordés à la fois pour la programmation en R et pour l’interprétation des coefficients.

Prérequis nécessaires : connaissances de bases en statistiques, bonne pratique des modèles de régression usuels (linéaire et logistique) et en management de données, connaissance du logiciel R.

Logicial à installer au préalable : R

Intervenantes :

  • Aline DUGRAVOT, Biostatisticienne et Cheffe de projet scientifique
  • Aurore FAYOSSE, Ingénieure statisticienne, gestionnaire de grandes bases de données
  • Gabriella SILVA (en appui pédagogique), Biostatisticienne et chercheuse post-doctorale

Langue d’enseignement  : français

Durée : 12h

Tarifs :
Étudiant.e.s : 480 € (408 € jusqu’au 15 avril)
Établissements publics : 840 € (714 € jusqu’au 15 avril)
Établissements privés : 1080 € (918 € jusqu’au 15 avril)

Les cinq raisons de s’inscrire à cette École d’été internationale :

  1. Approfondir ses connaissances sur plusieurs sujets de santé publique grâce à une approche spécifique (épidémiologie, statistiques, mathématiques, etc.).
  2. Favoriser la réflexion critique sur des sujets importants de santé publique.
  3. Mise à jour sur les dernières tendances et innovations grâce à une équipe d’enseignant.es à la pointe des recherches et nouvelles pratiques dans leur domaine de compétence.
  4. Accès à des enseignant.es et des chercheurs/chercheuses de haut niveau œuvrant dans le domaine de la santé publique. Les groupes étant composés d’un maximum de 14 inscrit.es par module, cela permet un échange privilégié durant toute la formation.
  5. Réseautage : cette École d’été internationale est une excellente occasion de rencontrer des spécialistes, des chercheurs/chercheuses et des professionnels de santé ainsi que d’autres étudiant.es ou professionnel.les intéressé.es par le domaine de la santé publique en France et à l’étranger. Ce réseautage peut ouvrir des portes pour des collaborations futures ou des opportunités professionnelles y compris à l’étranger.

Le lieu & inscriptions

Le lieu de l’école d’été internationale :

Espace VINCI, 25 rue des Jeûneurs – 75002 Paris

Processus d’inscription : à venir

Il est possible de s’inscrire à un ou plusieurs modules.

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