CaPulCo : Evènements de santé cardiométabolique et leurs associations avec des profils alimentaires végétalisés dans la transition nutritionnellement durable actuelle : étude épidémiologique multi-cohortes
Un niveau suffisant d’activité physique et une alimentation équilibrée pourrait diminuer de 81 à 94% les risque d’infarctus du myocarde. Les comportements alimentaires non favorables à la santé cardiovasculaire résultent d’une première transition nutritionnelle dite « occidentale », désormais suivie par une seconde transition vers une alimentation nutritionnellement durable. Alors que les alimentations végétalisées seraient favorables à la santé humaine, planétaire mais aussi des animaux dans le cadre du concept « One Health », identifier et promouvoir des alimentations végétalisées favorables à la santé pourrait favoriser cette seconde transition.
L’objectif principal du projet CaPulCo est d’estimer les associations entre facteurs de risques cardiométaboliques et indicateurs de profils alimentaires végétalisés favorables et non favorables à la santé, dans trois populations d’étude d’adultes Français, par une étude multi-cohortes. Ce projet permettra de comparer les résultats obtenus dans deux cohortes prospectives : NutriNet-Santé et STANISLAS, et Esteban : étude transversale nationale représentative.
Il sera possible de classer les participants selon leurs apports de produits végétaux favorables et non-favorables à la santé en utilisant un système de score a priori ou des méthodes exploratoires basées sur les données. Les trois populations d’études ont enregistré des données complémentaires sur les facteurs de risques cardiométaboliques, les phénotypages cardiovasculaires et les évènements de santé cardiovasculaire incidents. Cette complémentarité permettra de comprendre comment des profils alimentaires végétalisés influenceraient la santé cardiovasculaire à différentes étape du processus physiopathologique.
Le consortium d’épidémiologistes, d’experts santé publique et de cliniciens spécialistes en cardiologie produira de nouvelles preuves scientifiques permettant de mieux définir quels profils végétalisés seraient nutritionnellement durable et pourraient être promus.
